Quelles sont les meilleures pratiques pour allier informatique et écologie ?
Réduire l’impact environnemental de nos appareils électroniques est une préoccupation urgente. Si vous vous dites que c’est une tâche quasiment hypothétique, vous n’êtes sûrement pas le seul. Mais cela est bel et bien possible grâce à une bonne ambition environnementale et des gestes simples. Réduire l’impact écologique des appareils est d’autant plus une grande préoccupation pour vous si vous êtes responsable d’une organisation. C’est donc une responsabilité sociale, mais aussi morale, de vous demander comment intégrer l’écologie informatique dans votre organisation ? Ici et maintenant, nous vous disons tout sur comment allier informatique et écologie.
Les sources des impacts environnementaux de l’informatique
Déceler l’impact environnemental des produits informatiques n’est pas aussi évident. Toutefois, utiliser des appareils informatiques, c’est de la consommation d’énergie qui rehausse votre empreinte écologique. L’augmentation de l’empreinte de carbone constituant un danger pour la couche d’ozone et source, entre autres, de changement climatique. Tous ces impacts sur l’environnement ont trois sources principales. La consommation énergétique directe des appareils, la consommation énergique par le biais des serveurs et autres infrastructures et les pollutions liées au cycle de vie des appareils.
La consommation énergétique directe des appareils
Quand on parle de cette consommation, on voit à priori l’énergie nécessaire au fonctionnement des appareils électroniques. Vous devez comprendre que notre consommation accrue en appareils électroniques (s’expliquant par la dématérialisation en masse), implique des recharges massives en énergies.
Le point négatif étant que l’énergie électrique, à titre illustratif, peut se révéler très carbonée. Et le carbone fait partie des éléments les plus nocifs pour la préservation et la valorisation environnementales. Il s’agit, en effet, d’un composé à forte émission de gaz à effet de serre. D’où, une forte empreinte environnementale pour des pays ou zones avec un bilan carbone élevé.
La consommation énergique par le biais des serveurs et autres infrastructures
L’autre aspect encore plus occulté des consommations en matière informatique, c’est l’impact écologique des serveurs. Vous devez savoir que les systèmes informatiques fonctionnent grâce à des serveurs.
Les serveurs étant mis en place grâce à d’énormes moyens infrastructurels et voraces en consommation énergétique. L’énergie utilisée pour : alimenter les serveurs et les refroidir, sauvegarder vos données dans le cloud et aussi alimenter tous ces réseaux sans fils, n’est pas minime.
Retenez que nos données dans le cloud ne sont stockées “dans les nuages” comme son nom l’indique. Si vous avez la chance de visiter un data center, vous vous rendrez plus facilement compte de l’ampleur que de telles infrastructures pourraient avoir pour l’environnement.
Les pollutions liées au cycle de vie des appareils
On parle ici de toute la pollution qui découle de la fabrication, en passant par la mise sur le marché, pour arriver à la fin de vie des appareils. Comme information importante, notez que l’Asie est le continent par excellence de la production de bon nombre d’appareils que nous utilisons.
Or, en majorité en Asie, pour une consommation d’un kWh, il est émis 10 fois plus de gaz à effet de serre qu’en France par exemple. Vous pouvez déjà mesurer les effets toxiques environnementaux que cela représente. Et là, ce n’est qu’à l’étape de la production.
Reconnaissons que l’avènement de notions comme la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), le green it, permet de limiter l’impact environnemental des produits nuisibles. Toutefois, des entreprises dérogent toujours à la règle et les eaux, l’air, la terre, sont toujours pollués.
Comment jumeler informatique et écologie ?
Si des initiatives sont prises et que le processus est en cours du côté des entreprises et des startups qui interviennent dans l’IT, que devons-nous faire, nous, consommateurs ? C’est déjà un premier grand pas de savoir que la responsabilité nous incombe à nous aussi de réduire l’effet de serre et d’agir pour le développement durable. Pour le bien des générations futures.
Prolonger la durée de vie de ses appareils électroniques
L’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) a publié un document dans lequel il a été retracé que la production des appareils était l’étape la plus polluante. De ce fait, il convient de réduire considérablement le besoin de consommation en appareils. D’où la nécessité de prolonger leur durée de vie pour limiter l’impact de la production massive.
Cette démarche est en principe assez simple, mais peut sembler complexe. Pour y arriver, il suffit de mettre un accent sur l’entretien régulier de vos appareils. Commencez déjà par avoir de bons antivirus pour préserver vos ordinateurs et téléphones portables. En ce qui concerne les ordinateurs, faites-les nettoyer de temps en temps par un spécialiste.
Aussi, éteignez votre ordinateur lorsque vous ne l’utilisez pas et ayez des pratiques qui favorisent des économies d’énergie. De plus en plus d’appareils embarquent des fonctionnalités pratiques pour vous aider à le faire en toue ergonomie. Vous participez ainsi par la même occasion à réduire l’empreinte de carbone et réduire les impacts énergétiques.
Favoriser l’éco-conception et le recyclage par l’usage des appareils reconditionnés
En plus de tout ce qui précède, il vous faut aujourd’hui privilégier l’achat de certains appareils labelisés. Cela passe forcément par le choix de l’écoconception. Pour ce faire, cherchez et achetez, pour tout nouvel appareil, un qui soit éco conçu.
Optez aussi pour des appareils faits en matériaux recyclables, voire recyclés. Il ne s’agit pas de remplacer du matériel encore utilisable, mais plutôt d’opter pour ce type de matériel en cas de besoin avéré. Dans cette même démarche, si vous ne vous retrouvez pas, il existe des labels pour vous aider.
On cite entre autres : l’éco-label 80 Plus et le label Energy Star. Le premier indique que l’appareil gâche moins de 20 pourcents de l’énergie en chaleur et le second indique des appareils qui ont la capacité de gérer et d’adapter leur consommation en énergie.
Pour finir, vous tomberez sûrement d’accord que l’achat du reconditionné comme choix pour vos nouveaux appareils, est une démarche éco responsable. Si ce n’est pas le cas, alors vous n’avez certainement pas cerné le mot “reconditionné”. En effet, un appareil reconditionné suppose un équipement ayant déjà servi, mais remis à neuf pour une utilisation prolongée.
Prenez donc le soin de vous rapprocher de spécialistes, qui pourront vous offrir des garanties, et achetez-en reconditionné. En plus d’être une bonne solution écologique, cela coûte beaucoup moins cher que des appareils sortis d’usine !
Toujours dans la même thématique