Le développeur no-code rémunéré sur la base d’un salaire moyen

Le développeur no-code rémunéré sur la base d’un salaire moyen

24 Sep 2024

Le développement logiciel évolue constamment, et le no-code en est une preuve palpable. Par exemple, les membres d’une agence de développeur web ne cessent d’être variés et de gagner en nombre. Vous êtes une entreprise IT, envisagez de travailler dans le domaine informatique ou de vous lancer en freelance ? Vous vous demandez peut-être quelle est la valeur d’un développeur no-code. Ce type de développeur, qui utilise des plateformes visuelles pour créer des applications sans avoir besoin de code traditionnel, gagne-t-il bien sa vie ? Et si oui, sur quelle base est-il rémunéré ? C’est ce que nous allons explorer dans cet article : un panorama détaillé des salaires moyens d’un développeur no-code, partant des motifs de l’expansion de ce métier. Alors, plongeons dans ce domaine en pleine expansion. 

Le no-code, une compétence de plus en plus recherchée

Avant de parler de salaire, revenons un peu sur ce qu’est réellement le développement no-code. Si vous êtes dans l’univers des projets IT, vous savez déjà que le no-code n’est pas une tendance éphémère. 

Il s’agit d’une approche permettant de créer des applications web, des solutions SaaS et bien plus encore, sans écrire une seule ligne de code. Grâce à des plateformes comme Bubble, Airtable, ou Webflow, les entreprises peuvent créer rapidement et efficacement des outils adaptés à leurs besoins.

Pourquoi les entreprises choisissent-elles le no-code ? 

Une raison plutôt simple : la rapidité et le coût avantageux. En effet, alors que la création d’une application via des méthodes traditionnelles peut prendre des mois, voire des années, les solutions no-code permettent de lancer des produits bien plus rapidement. Ce qui a, par ricochet, une incidence positive sur le coût en ressources.

Pour les start-ups ou les entreprises cherchant à innover rapidement, cela représente une aubaine. Cela dit, même si la barrière technique est réduite, cela ne signifie pas que n’importe qui peut se lancer. Mais alors, qui peut valablement s’offrir une aventure fleurissante dans le monde du no-code ? 

Les compétences essentielles pour un développeur no-code

Même si le terme « no-code » semble impliquer une simplicité, les compétences d’un développeur no-code ne se limitent pas à savoir cliquer sur des boutons. Eh oui, vous vous en doutiez évidemment. Alors, un bon développeur no-code doit :

  • Comprendre l’architecture des systèmes : même sans coder, il est essentiel de comprendre comment fonctionnent les bases de données, les API et l’architecture logicielle.
  • Maîtriser les plateformes no-code : chaque plateforme a ses spécificités, et un développeur expert, qui comprend les tenants et les aboutissants de chaque outil, saura tirer le meilleur parti de chacune d’elles.
  • Résoudre des problèmes complexes : une solide compétence en résolution de problèmes est nécessaire pour contourner les limitations de certaines plateformes no-code.

Ces compétences sont essentielles pour le développeur no-code afin qu’il puisse proposer des solutions de qualité aux entreprises qui cherchent à digitaliser rapidement leurs processus. Chez NeoShore, par exemple, nous valorisons fortement l’acquisition et le développement desdites compétences, car elles permettent de répondre à des besoins variés et d’apporter des solutions sur mesure à nos clients.

Quel est le salaire moyen d’un développeur no-code ? 

Le moment que vous attendiez tant, nous y sommes : passons à présent aux chiffres. En tant que freelance ou salarié dans le no-code, vous devez savoir que la rémunération varie énormément selon plusieurs critères : l’expérience, le pays, la complexité des projets, et bien sûr, la plateforme utilisée.

L’influence des plateformes sur les tarifs en développement no-code 

Comme nous l’avons mentionné plus haut, un développeur no-code peut se spécialiser dans plusieurs plateformes. Chaque plateforme a son marché et ses besoins spécifiques, ce qui influence directement le salaire moyen. Logique, n’est-ce pas ? Bien sûr. 

Toutefois, pour plus de clarté, faisons un tour d’horizon de quelques plateformes célèbres afin d’avoir une idée des salaires moyens qu’elles permettent de gagner : 

  • Bubble : plateforme très populaire pour le développement d’applications web, les développeurs spécialisés sur Bubble peuvent facturer entre 300 et 600 euros, en moyenne, par jour en freelance.
  • Webflow : les créateurs de sites web et boutiques en ligne via Webflow peuvent s’attendre à des tarifs de 250 à 500 euros par jour.
  • Airtable : pour des solutions axées sur la gestion de données et la collaboration, les développeurs Airtable facturent entre 200 et 400 euros par jour.

Il ressort de tout ceci que les rémunérations restent très flexibles, mais intéressantes dans le développement no-code. Qui plus est, lorsque vous maîtrisez plusieurs plateformes ! Vous voyez vos possibilités professionnelles comme salariales gripper considérablement. Néanmoins, ce n’est pas tout : beaucoup d’autres critères peuvent faire fluctuer la rémunération.

Le poids de l’expérience dans la détermination du salaire du développeur no-code

Comme pour tout domaine, plus vous avez d’expérience, plus vous pouvez prétendre à un salaire élevé. Un développeur no-code junior, ayant moins de deux ans d’expérience, peut espérer commencer autour de 35 000 euros par an. 

Un profil plus expérimenté, avec des projets complexes à son actif, peut facilement atteindre les 60 000 à 80 000 euros par an en tant que salarié. En freelance, ces chiffres peuvent être encore plus élevés selon les projets.

Imaginons que vous soyez un développeur no-code spécialisé sur Bubble, travaillant en freelance sur des projets IT complexes. Vous pourriez facturer un TJM (tarif journalier moyen) de 500 euros. En travaillant 18 jours par mois, vous pourriez atteindre 9 000 euros par mois, soit 108 000 euros par an (hors taxes). 

La variation des salaires en fonction du pays et des lieux de travail 

En plus des compétences spécifiques et de l’expérience, il convient de mentionner que les salaires peuvent aussi varier en fonction du lieu où vous exercez votre activité. La tendance, de façon générale, est que les développeurs basés dans de grandes villes perçoivent un salaire plus élevé que ceux dans des zones reculées. 

Oui, c’est bien naturel de penser à de la discrimination, mais rassurez-vous. Ce n’est pas le cas. Cela s’explique souvent par le fait que la vie soit bien plus chère dans les grandes villes. Vous comprenez donc que, contrairement à de la discrimination en matière de rémunération, ce n’est que justice. 

En France par exemple, un développeur no-code basé à Paris pourrait facturer un TJM de 400 à 600 euros, alors qu’en province, les tarifs se situent plutôt autour de 300 à 450 euros.

Vous l’avez compris, le no-code est une solution efficace et accessible pour les entreprises cherchant à innover rapidement. Mais bien que les plateformes no-code soient faciles à utiliser, cela ne signifie pas que tout le monde est capable de créer des solutions robustes et sur mesure sans l’aide de professionnels.

Chez NeoShore, nous proposons un accompagnement complet pour les entreprises comme les particuliers qui souhaitent renforcer des équipes/développer des projets IT. Que ce soit avec des technologies traditionnelles ou des solutions no-code. Nous vous aidons à identifier la plateforme la plus adaptée à vos besoins, à créer des solutions fiables, et à garantir une maintenance continue de vos projets.

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